Cie Nous nous sommes tant aimés // Patrice Pujol
du 13 au 25 mars 2017
"J’ai écrit ce texte avec en tête six acteurs emblématiques du cinéma italien de la charnière des années soixante, soixante dix. Dialogues, monologues et voix off du narrateur s’articulent pour faire avancer l’histoire. Les séquences se suivent comme des images, et nous font basculer d’un lieu ou d’une époque à l’autre, avec en arrière plan le début des années de plomb, la deuxième guerre mondiale et l’écho des bombardements au Nord- Vietnam… " Patrice Pujol
"J’aime les plateaux de cinéma : techniciens,caméras, rails, projecteurs, câbles, tout ce désordre, ce chaos apparent et au milieu, cet espace réduit, concentré où, avec les acteurs, tout se joue en quelques secondes après le mot « action ». Toute cette machinerie pour créer 24 images/seconde.
Longtemps après, dans la salle obscure, j’ai la sensation de vivre l’histoire au présent, réellement. Et pour conforter cette illusion, la machinerie (le plateau de cinéma) est absente de mon oeil. Distance entre l’ outil et la représentation. Alors qu’au théâtre l’illusion se construit au présent devant le spectateur et sur le plateau.
C’est cette relation contradictoire entre plateaux de cinéma et de théâtre qui motive mon projet de mise en scène. Convier le public à une « expérience » sur un plateau, au milieu de la machinerie, pour qu’il participe avec les acteurs et les techniciens au déroulement de cette histoire italienne, au plus près. .."
"J’aime les plateaux de cinéma : techniciens,caméras, rails, projecteurs, câbles, tout ce désordre, ce chaos apparent et au milieu, cet espace réduit, concentré où, avec les acteurs, tout se joue en quelques secondes après le mot « action ». Toute cette machinerie pour créer 24 images/seconde.
Longtemps après, dans la salle obscure, j’ai la sensation de vivre l’histoire au présent, réellement. Et pour conforter cette illusion, la machinerie (le plateau de cinéma) est absente de mon oeil. Distance entre l’ outil et la représentation. Alors qu’au théâtre l’illusion se construit au présent devant le spectateur et sur le plateau.
C’est cette relation contradictoire entre plateaux de cinéma et de théâtre qui motive mon projet de mise en scène. Convier le public à une « expérience » sur un plateau, au milieu de la machinerie, pour qu’il participe avec les acteurs et les techniciens au déroulement de cette histoire italienne, au plus près. .."
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