du 2 au 4 mai et du 26 au 28 juin 2017
ARBOR ERIT [arbre sera] est la troisième création de la compagnie, se jouant au crépuscule, entre chien et loup.
Déambulation dansée pour quatre danseurs-chamans contemporains, cette performance tout public et tout terrain est destinée à l’espace public et conçue comme une traversée, allant progressivement de l’endroit le plus bétonné (parking, place publique...) au plus arboré (espace vert, jardin, parc, …).
En s’inspirant entre autres des recherches d’historiens ou de biogéographes comme Alain Corbin ou Paul Arnould, cette forme interroge notre rapport aux racines et au végétal, et plus particulièrement à l’arbre. « Vieux témoin des âges écroulés » (J. Michelet), promis à une longévité surpassant de loin celle de l’homme, l’arbre, à la fois craint et admiré, nous fait dialoguer avec nos ancrages et notre mémoire.
La déforestation décomplexée des dernières décennies, outre son impact climatique dévastateur, met en évidence notre tendance à détruire consciemment des espaces de refuge ancestraux et à couper littéralement la branche sur laquelle nous sommes assis.
ARBOR ERIT se joue avec légèreté de nos pulsions auto-destructrices et nous fait renouer de façon ludique et fantaisiste avec nos racines. Le spectateur redécouvre des espaces qui lui sont habituels et pénètre dans un monde de magie ancestrale et présence elfique. Tel le lapin au pays d’Alice, les quatre danseurs-chamans entraîneront le public par étapes successives dans un rituel à la fois contemporain et archaïque, une célébration commune de « la belle verte ».
Déambulation dansée pour quatre danseurs-chamans contemporains, cette performance tout public et tout terrain est destinée à l’espace public et conçue comme une traversée, allant progressivement de l’endroit le plus bétonné (parking, place publique...) au plus arboré (espace vert, jardin, parc, …).
En s’inspirant entre autres des recherches d’historiens ou de biogéographes comme Alain Corbin ou Paul Arnould, cette forme interroge notre rapport aux racines et au végétal, et plus particulièrement à l’arbre. « Vieux témoin des âges écroulés » (J. Michelet), promis à une longévité surpassant de loin celle de l’homme, l’arbre, à la fois craint et admiré, nous fait dialoguer avec nos ancrages et notre mémoire.
La déforestation décomplexée des dernières décennies, outre son impact climatique dévastateur, met en évidence notre tendance à détruire consciemment des espaces de refuge ancestraux et à couper littéralement la branche sur laquelle nous sommes assis.
ARBOR ERIT se joue avec légèreté de nos pulsions auto-destructrices et nous fait renouer de façon ludique et fantaisiste avec nos racines. Le spectateur redécouvre des espaces qui lui sont habituels et pénètre dans un monde de magie ancestrale et présence elfique. Tel le lapin au pays d’Alice, les quatre danseurs-chamans entraîneront le public par étapes successives dans un rituel à la fois contemporain et archaïque, une célébration commune de « la belle verte ».
« [ ...] Je ne peux plus regarder aux arbres sans empathie. À chaque
fois que je regarde un arbre j’imagine ses racines dans le sol, je
m’identifie à son besoin de faire du bruit avec ses feuilles quand
le vent souffle dans les rues. Dans une rue sans arbres je me sens
orphelin. Je respect la force vitale des membres de ma famille verte.
J’admire leurs désir sauvage d’exister, de grandir et de fleurir. Partout
ou il y a un espace vide dans une ville, ma famille vert essayera de
l’occuper le plus vite possible […] Demandons nous comme co-exister
avec les arbres dans une ville. Ils sont créatifs, et ils aiment nous
parler à travers des petites histoires, poèmes, danses et rituelles.»
Robert Steijn, Frans Poelstra
fois que je regarde un arbre j’imagine ses racines dans le sol, je
m’identifie à son besoin de faire du bruit avec ses feuilles quand
le vent souffle dans les rues. Dans une rue sans arbres je me sens
orphelin. Je respect la force vitale des membres de ma famille verte.
J’admire leurs désir sauvage d’exister, de grandir et de fleurir. Partout
ou il y a un espace vide dans une ville, ma famille vert essayera de
l’occuper le plus vite possible […] Demandons nous comme co-exister
avec les arbres dans une ville. Ils sont créatifs, et ils aiment nous
parler à travers des petites histoires, poèmes, danses et rituelles.»
Robert Steijn, Frans Poelstra
La déambulation se déclinera en plusieurs tableaux (dont quatre principaux : La Danse rituelle/Le Cercle, Les Déforestés, A la Recherche du Vivant, Les Chamans contemporains). L’interaction avec l’environnement et la nature changeante de celui-ci, se révéleront centrales dans le processus déambulatoire. Au fur et à mesure que les tableaux se déploieront, les quatre performeurs, personnages hybrides et métissés entre elfe et animal, se livreront à un jeu d’apparitions et disparitions. Ainsi, ils traceront au public un chemin jalonné d’images décalées et drôles.Tout au long du parcours, les performeurs brouilleront les pistes et amèneront le public à se repositionner constamment, à se mettre à distance ou à proximité des danseurs, à redessiner lui-même l’espace performatif, à remettre en question son rapport à la représentation en acceptant de jouer un rôle-clef
dans son déroulement.
dans son déroulement.
Lien du site de la cie : http://compagniecetc.wixsite.com/cetc
Avec l'aide à la création de La Lisière
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