Expérimenter de nouveaux territoires de mis en jeu
des œuvres et des formes de présentation inédites des œuvres...
du 15 au 19 avril 2019
Projet
développé : Lieu des résonances
Annulée...
du 2 au 7 septembre et du 20 au 22 septembre 2019
Projet développé : Au-dehors –
Récital
Activation / présentation > on a rendez-vous ! >
21 septembre 2019 de 15h à 18h à La Lisière
Lieu des Résonances - Au-dehors
Ensemble(s) 1 – Récital(s) est un processus de recherche située au coeur de la résidence de la compagnie Studio
Laroche-Valière à La Lisière. Il s'agit d’un contexte qui coordonne plusieurs aspects de la recherche en cours et les réunit sous l'intitulé Ensemble(s).
Ensemble(s) 1 – Récital(s) propose l'assemblage d'un récital composé d'une pluralité de textes poétiques avec un geste plastique et chorégraphique issu de la pièce-dispositif Un lieu-comme-œuvre. – cet aspect gestuel s’intitule Au-dehors.
Au cœur de sa démarche de chorégraphe et d’auteur, François Laroche-Valière tisse une œuvre plurielle dont l’écriture poétique est un des éléments essentiels.
Pour ce récital à La Lisière seront lus des textes issus des divers cycles de la pièce-dispositif Lieu des résonances – une pièce d’écriture poétique in situ – développée depuis 2010 – où l’écriture se fabrique en direct et en temps réel, d’un auteur à un récitant, dans un espace vibratoire.
François Laroche-Valière livre ici ces textes dans leur nudité et s’attache ainsi à créer du lien entre le surgissement d’une parole poétique – l’ouverture qu’elle délivre – et l’écriture chorégraphique comme expression et manifestation de cet état, à l’origine, en parallèle et dans une résonance.
Simultanément, tout au long du récital, Julien Monty, artiste chorégraphique, activera et interprètera la pièce Au-dehors, pièce issue du dispositif Un lieu-comme-œuvre. – création actuellement en résidence au Théâtre L’Échangeur, Bagnolet.
Création – textes : François Laroche-Valière
Lecteur-récitant : Olivier Dupuy
Activation – interprétation : Julien Monty
Nous vous invitons à voir et écouter ce dispositif.
La circulation est libre et n’a pas d’incidence sur le protocole établi entre le récital et les activations.
"La collaboration avec La Lisière s'annonce sous la forme d’un résidence de recherche, révélant les territoires du temps où s'exercent un désir poétique partagé. Envisagée à long terme — de 2018 à 2021 — cette collaboration se déploie autour des deux pièces matrices que sont Un lieu-comme-oeuvre. et Lieu des résonances en ramifiant leurs structures initiales et inaugurales, les reconduisant vers d'autres aspects formels et développant les questionnements à la fois théoriques et poétiques qu'ils ouvrent.
Précisément, Un lieu-comme-oeuvre. déployé et Lieu des résonances élargi à la dynamique de l'oratorio ainsi qu'il se propage de voix en voix pour reformer la question inédite du poème in situ, saisi en temps réel, dans l'instantané et l'immédiateté de son surgissement.
Un lieu-comme-oeuvre. essaime ses diverses composantes sur un territoire saturé par un cadre naturel ou surexposé à la « nature » comme un geste de retour au signe élémentaire en instaurant un rapport dialogique avec l'extériorité resituant les questions de parois, de murs d'enceinte, de séparation, dans une pure visée traçant les contours du dehors. La place du geste se remémore l'infini palimpseste qui génère aujourd'hui l'écriture chorégraphique de François Laroche-Valière comme autant d'instantanés et d'ouvertures sur le flux constant d'une mémoire faisant du présent le drame d'un acte à la fois hors champ et hors temps. L'écriture ici révélée ouvre à d'incessants tremblements et se resitue hors de toute enclave dans ce que nous pourrions appeler l'indéfini d'une image. Il s'agit là de penser à la manière d'un Jankelevitch ou d'un Bachelard l'avènement d'un indice, d'un signe, d'une lettre s'offrant au regard. Le contour apparaît, se trace de lui-même à partir de la lacune repoussée vers son dehors et sa dilatation illimitée marquant ainsi la notion fondamentale d'entrevision où s'aperçoit le geste dans son propre questionnement.
La Lisière – en soi le dessin d’un lieu – autorise des glissements d'une oeuvre dans un contexte d’espaces ouverts, un environnement spécifique où la question des matériaux orchestre et joue un rapport avec la matérialité des oeuvres elles-mêmes composant la pièce-dispositif Un-lieu-comme-oeuvre. Au coeur du domaine de La Lisière se rencontrent les abris, la forêt, les clairières, les miroirs d’eau et les demeures à déambuler.
La mise en regard de la matérialité des pièces qui composent Un-lieu-comme-oeuvre. avec les contextes de La Lisière permet d’en révéler en quelque sorte l’origine. Il s’agit déjà et toujours de travailler avec la résonance et les relations métonymiques qu’induisent cette confrontation – s’y tissent les fils invisibles d’une possible texture sonore et scriptuaire. Écrire est au creux de l’acte et de son déchiffrement. Les échos, dans l’illimité du domaine de La Lisière convergent au centre du projet Lieu des résonances et son développement sous la forme d'un oratorio, développement que nous imaginons au cours de notre résidence de recherche pour les trois années à venir. " François Laroche-Valière
Studio Laroche Valière en résidence de recherche ...
https://www.studiolv.fr/
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