"DANSONS EN JOIE !"
Une semaine de danse au sein de l'école de Bois Herpin
Projet chorégraphique écrit avec la compagnie SAUF LE DIMANCHE
Restitution de cette semaine en vidéo > le 2 juillet au Théâtre d'Etampes
"Des danseurs/ses et des
artistes investissent l’école. Du matin à l’arrivée des enfants
jusqu’à la fermeture de l'école, ils sont présents et agissent : ils
s’échauffent dans la cour pendant que les enfants arrivent, ils passent dans
les classes, parfois par surprise, parfois sur rendez vous, en dansant, en
dessinant, en observant, en échangeant.
Cette forme permet de se
situer sur un fil précieux qui est à la fois proche de la création in situ
et de l’action culturelle. Les élèves sont tour à tour spectateurs ou
acteurs, ils vont et viennent de l’observation plus ou moins distante,
à la pratique.
Ce qui nous tient
particulièrement à coeur c’est que cette forme très ouverte rend possible
à chaque enfant comme à chaque enseignant de se laisser mener par la
danse à son rythme, avec sa sensibilité. Et de poursuivre les
jeux de danse après notre départ durant toute l'année." Marie Doiret
MA MAITRESSE a joué pour toutes les classes de l'école ...
"Une salle de classe d’école maternelle, c’est un monde
miniaturisé, on est géant et disproportionné, le jeu des échelles est
incroyable ! C’est un vrai décor de fiction. Le mobilier est si petit,
tout est à niveau des enfants. En maternelle on est nomade, on est mobile, on
bouge, on change de place et d’espace. C’est un espace qui déborde
littéralement de créativité pure et de possibles. Et dans chaque classe, aussi
différente soit elle, il y a les tables en îlots et un coin regroupement, un
carré à 3 faces de bancs autour du tableau noir, le coin dans lequel
l’enseignant lit les histoires, construit ses rituels quotidiens, donne les
consignes et les informations importantes. C’est l’endroit qui resserre la
concentration, c’est l’endroit où le groupe existe, où on se retrouve. C’est là
que nous plaçons nos spectateurs au bout de quelques minutes de spectacle, pour
leur raconter notre histoire dansée.
Dans ce monde là, l’enseignant n’est pas une fonction, c’est
Isabelle, c’est Pierre, Sébastien ou Corinne. Mais qui sommes nous donc ?
Un Père Noël, un lutin, une sorcière, une magicienne. Même si la petite fille
aux cheveux bouclés lève un oeil vers Emilie qui vient d’entrer et de commencer
le spectacle et dit sans le moindre étonnement « tiens, une danseuse ».
Tout est possible et tout est vrai puisque tout est vrai et faux
et qu’on s’en fiche. Tu as vu, elle a un livre magique, oh.... elle fait de la
magie. Les bouches sont béantes, les yeux tout ronds et les bouilles hilares.
Les corps dansent, imitent, reproduisent."
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