"La Marche des Pleureuses"
Une déambulation théâtrale et musicale pour comédiennes, marionnettes et accordéoniste avec les habitants comme complices
"Venir
à La Lisière pour aller chercher ce lieu en nous où la guerre
ne rentrera plus.
Comme
un temps de pause pour arrêter la course effrénée de résultats
et de mérites.
Se
perdre un temps dans les mots, dans la manipulation des
marionnettes en construction, dans la matière, dans notre
recherche intuitive et collective autour de l'exil, notre
exil.
Faire
chantier de tout et plonger dans le sensible.
Cinq
jours hors du temps pour accomplir avec l'équipe artistique un
acte poétique qui nous mènera à un spectacle en devenir.
Qui
nous mènera à une marche, la marche des pleureuses."
Je cherche un lieu en moi où la guerre ne rentrera pas…
Pour une poétique organique et urbaine
Jinha, jeune kurde, arrive en France avec dans ses bagages les dépouilles de son bien-aimé, Mugdat. Les frères de celui-ci l’ont torturé et découpé en morceaux parce qu’ils le considéraient comme un traitre. Jinha a récupéré ce qui restait de l’homme aimé et a pris un bateau pour la France. Là, notre marche commence.
Jinha traverse les mers pour enterrer la dépouille fragmentée de l’être aimé, le reste d’amour qu’elle porte en elle. Pouvoir le poser dans une terre de liberté comme pour préserver en elle un endroit où la guerre ne rentrera plus.
Et puis, il y a la rencontre avec les autres femmes en perte d’identité : Sand’, Delph’ et Lana. Leur errance propre à l’exil qu’elles subissent les amène dans des chemins de traverse qui vont devenir libérateurs. Elles accompliront ainsi ensemble et avec le public, un acte fou et poétique, reconstituer l’être aimé avec une partie de leur propre corps. Tout alors devient absurde, sacré, au-delà du réel et du compréhensible. L’invisible prend sa place.
L’écriture est avant tout un chant d’amour emprunté à la légende d’Isis et d’Osiris et aux grandes tragédies grecques. La marionnette nous permet de décaler le tragique vers un univers onirique, poétique, drôle et absurde.
Marcher ensemble en musique nous paraît être la première des actions artistiques à mener pour petit à petit, de manière organique, plonger le spectateur/témoin et les complices dans l’histoire incroyable de la reconstitution de l’homme démembré et dans la quête absolue d’une terre d’accueil pour son corps.
Jinha, jeune kurde, arrive en France avec dans ses bagages les dépouilles de son bien-aimé, Mugdat. Les frères de celui-ci l’ont torturé et découpé en morceaux parce qu’ils le considéraient comme un traitre. Jinha a récupéré ce qui restait de l’homme aimé et a pris un bateau pour la France. Là, notre marche commence.
Jinha traverse les mers pour enterrer la dépouille fragmentée de l’être aimé, le reste d’amour qu’elle porte en elle. Pouvoir le poser dans une terre de liberté comme pour préserver en elle un endroit où la guerre ne rentrera plus.
Et puis, il y a la rencontre avec les autres femmes en perte d’identité : Sand’, Delph’ et Lana. Leur errance propre à l’exil qu’elles subissent les amène dans des chemins de traverse qui vont devenir libérateurs. Elles accompliront ainsi ensemble et avec le public, un acte fou et poétique, reconstituer l’être aimé avec une partie de leur propre corps. Tout alors devient absurde, sacré, au-delà du réel et du compréhensible. L’invisible prend sa place.
L’écriture est avant tout un chant d’amour emprunté à la légende d’Isis et d’Osiris et aux grandes tragédies grecques. La marionnette nous permet de décaler le tragique vers un univers onirique, poétique, drôle et absurde.
Marcher ensemble en musique nous paraît être la première des actions artistiques à mener pour petit à petit, de manière organique, plonger le spectateur/témoin et les complices dans l’histoire incroyable de la reconstitution de l’homme démembré et dans la quête absolue d’une terre d’accueil pour son corps.
Une déambulation théâtrale et musicale pour comédiennes, marionnettes et accordéoniste
Entre poésie et humour…
Partir d’une réflexion approfondie sur l’exil, la perte, la mort et
vouloir la transcender en un acte poétique, voilà la direction choisie
pour ce spectacle en devenir. Il est important ici de définir acte
poétique. Pour ma part, c’est une mise en scène réfléchie et intuitive d’une évidence espérée. Dans cette évidence espérée, il y a l’utopie, l’imagination mais aussi l’absurdité et le rire libérateur.
Avec le texte, la marionnette et la musique comme outils, nous œuvrons donc en ce sens.
Ce cheminement, cette marche à travers les mots et la ville est un
témoignage de l’absurdité de notre monde moderne mais aussi une quête de
sens pour revenir au centre de notre monde, notre cœur, notre pulsation d’amour solitaire et commune.
Cyrille Atlan et Cie.
Texte Cyrille Atlan
Mise en scène Christophe Lafargue (Garniouze)
Marionnettes Gaelle Pasqualetto
Construction Christophe Mora
Musique Yannick Harnois
Costumes Les fées Klito
Interprètes et manipulations Tamara Incekara, Julie Canadas, Gaëlle Pasqualetto, Yannick Harnois et Cyrille Atlan
http://hyppoferoce.com/
Partenaires : L’Usinotopie, Villes de Graulhet et Gaillac, La Lisière, L’Usine Tournefeuille, MIMA
La compagnie est revenue travailler à La Lisière :
- du 3 au 14 décembre 2018
"Lecture
/ rencontre" le mardi 11 décembre > ouvert à tous à 19H
et une séance
scolaire avec une classe de Seconde du Lycée Paul Belmondo à 14H30
Rdv à la Médiathèque de Saint Germain les Arpajon
34 route de Leuville !
- du 8 au 13 avril 2019 avec des ATELIERS avec vous,
habitants , groupes complices !
(chant / théâtre
gestuel ; fabrication de masques ; musique et orchestre éphémère, écriture et
collectage d'histoires .... )
- du 17 au 30 juin 2019 avec une représentation avec
les complices prévue le dimanche 30 Juin en après-midi à La Lisière :)
Vous souhaitez participer à cette aventure ? PLUS D'INFOS >>>> contactez-nous au 07 83 53 58 75 ou sur contact@lalisiere.art
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire