mercredi 12 juin 2019

Résidence de création Cie SB Boquet et association Pied de Biche "Pas de Promesses aujourd'hui"

du 15 au 20 juillet

expérience sensible, esthétique ou narrative.
un homme une femme
de jour
de nuit
quel sentiment encombre le paysage ?
dispositif lumineux - composition
des espaces vides
zoom affectif sur le paysage
composition musicale et sonore
atmosphère cinématographique qui suggère plus qu'elle ne révèle
l'espace intime
l'espace du jardin, d'un petit bois au lointain
d'une rivière non loin
pourrait-on imaginer faire surgir un cheval blanc derrière les fourrés ?
pourrait-on sentir comme chez Raymond CARVER
un espace réversible
dedans dehors
images
reflets
regards croisés
perméabilité du dedans du dehors
un homme envahi par le paysage qu'il voit à sa fenêtre
tableaux silencieux
contreponts poétiques
distance
tentatives de fuite
réversibilité infinie entre extérieur et intérieur
énigme silencieuse d'un paysage ordinaire
relation ordinaire d'un homme et d'une femme
il y aurait le monde ordinaire et soudain, de l'extraordinaire
on peut être ébloui , puis on retrouve le banal à côté, intact

n'y a pas de transformation du lieu
il y a observation et mises en abime de détails du lieu
proche nature
de même que les corps nous sont familiers dans leurs cognées, hésitations, fragilités
induire un rapport direct entre le songe éveillé de ces êtres solitaires et son environnement, si bien que songe et nature s'emboitent, s'absorbent l'une en l'autre.
il y aurait aussi la notion du temps qui passe
du jour à la nuit
de l'un à l'autre
et l'humour subrepticement qui se glisse dans l'oeil ; un humour de constat , mat, à plat, aussi plat que ce qui l'interpelle ; il suffit de dire ce qui est là, pour en rire, d'une certaine manière.
déplacer le territoire de la vie quotidienne
tout sauf spectaculaire
elle implique un mode de comportement, au delà de simples expériences de perception
instinct, animalité
décaler, déplacer les codes de l'intimité
la lumière est la condition d'apparition de la matière, elle tire les choses de l'invisibilité où les plongeaient l'habitude, l'ordinaire, le banal
elle nous propose de savourer à la fois la matérialité du monde et la mélancolie
le banal, le modeste, le familier, accèdent soudain à une présence considérable
la musique raconte une histoire sans mots, toute de sa suavité, de sensualité et de fragilités . Tout en nous invitant à l'errance, elle permet de gouter à la pure beauté matérielle du paysage, des corps.
peut-être cela le coeur du sujet
la nature comme vecteur d'amplification des états d'âme, des sentiments.




Teaser https://vimeo.com/309943252




http://sophiebocquet.com/

Chorégraphe Sophie Bocquet

Résidence de création POINT VIRGULE "T'es qui toi ?"

du 8 au 12 juillet

Chorégraphe Claire Jenny / création pour le très jeune public (2 ans)

crédit photo Patrick Berger

Un solo sertit d’un duo
Création pour le très jeune public
(à partir de 2 ans) 
 
Dans la continuité des deux dernières créations de la compagnie Point Virgule, T’es qui toi ? pose un questionnement sensible sur le cheminement du jeune enfant vers la constitution de la notion de soi, la construction du « Je » et la mise en abîme des possibles relations à l’Autre qu’elles ouvrent.

T’es qui toi ? voyage des vécus et reflets de soi vers la rencontre de l’Autre, vers l’expérience de l’altérité. Une écriture chorégraphique imaginée en trois temps :

Au sein d’une boîte blanche une danseuse explore différents états d’être de soi ponctués par divers temps de relations de soi à une image-matière malléable qui s’aventure peu à peu vers le reflet de soi.

Le point d’orgue : la danseuse éprouve : « le stade du miroir », Par la vision de ce corps "limité" par un contour, elle se perçoit alors comme un tout, unique.
L’Autre, le danseur apparaît et ouvre l'abîme joyeuse de la relation. En posant la distinction entre ce qui est de l'ordre du Moi et ce qui ne l'est pas, le « stade du miroir» ouvre une immensité de possibles relations à l’Autre. En duo, la danseuse et le danseur déploient le plaisir des corps en mouvement dans la rencontre, le lien et le soutien de l’Autre, charnellement. L’espace s’ouvre au delà de la boîte blanche et le duo des danseurs investit progressivement tout l’espace jusqu’à englober les spectateurs, jouer avec eux.

Résidence de création Cie Désordinaire "`L'Entente est Martiale"

du 11 au 15 juin

Pour cette deuxième création collective, L’entente est martiale, par 4 auteurs-interpètes et 1 co-metteur en scène, la compagnie s’attaque aux thèmes des rapports humains et de leur brutalité. Le rapport à l’autorité, les conflits, autant que la solidarité, la chose collective.

Dans les relations intimes comme dans notre rapport à la société, l’entente est martiale. Elle n'est pas toujours douce et accommodante, elle nécessite un combat, ou du moins une attitude active. Combat de territoire ou d’idées fréquent avec son voisin, lutte collective pour un but précis, collectif lui aussi, lutte d’un contre tous, de tous pour un.
Lutte pour l’égalité ou au contraire pour garder ses privilèges, que ce soit au sein d’une famille, d’un couple, d’un groupe d’amis, ou, à plus grande échelle, d’un quartier, d’un pays.


Conception et jeu
MAIA BERLING  CAROLE FAGES  JOSEPH KEMPF  SUSAN REDMOND


https://www.facebook.com/compagniedesordinaire




Née en 2014, la compagnie désordinaire pratique le clown, le théâtre gestuel et la musique.
Elle aime la légèreté, le décalage et la catastrophe.
Mélangeant sans hésiter les disciplines, elle se joue des absurdités de fonctionnement, des failles et des travers de l’être humain, toujours à travers le corps, le rythme et le rire.
Les cinq membres de la compagnie aiment laisser celui-ci surgir là où on ne l’attend pas. Franc, grinçant ou troublant, mais toujours là, prêt à bondir, le rire traverse les situations et le jeu, les tableaux et les objets. Qu’il soit cruel ou absurde, il est leur instrument de travail.
La compagnie est d’abord créée autour du spectacle Idiote, solo burlesque de Carole Fages (lauréat des Plateaux du Groupe Geste(s), décembre 2013).
En 2015, deux comédiennes et deux musiciens rejoignent la compagnie.
Le deuxième spectacle de la compagnie, crée en novembre 2016, est une création collective, Comment te dire, 5 personnes, 2 batteries dans une forme explosive au rythme déjanté.
Le conformisme, l’uniformisation, la solitude, sont de nouveau abordés, toujours en explorant différentes formes de jeu clownesque et en s’ouvrant à de nouvelles esthétiques, folies et énergies scéniques.
A présent, la compagnie poursuit son élan, défend les projets existants, et ceux à venir.