mardi 29 janvier 2019
lundi 28 janvier 2019
Accueil en résidence de création MKCD "Parking"
Du 21 au 24 février 2019
et
Du 28 mars au 4 avril 2019
Chroniques d’un monde où la politique semble avoir été siphonnée.
#PARKING, création 2019/2020
Avec : Marie-Julie Chalu, Matthias Claeys, Kévin Dez, Manon Gallet, Lucie Leclerc et Françoise Roche.
Spectacle soutenu par Le Grand Parquet-Théâtre Paris Villette, le collectif 360, Mains D’Oeuvres, L’Espace Imaginaire, le collectif À Mots Découverts, ARTCENA, La Lisière et le Super Théâtre Collectif.
et
Du 28 mars au 4 avril 2019
Chroniques d’un monde où la politique semble avoir été siphonnée.
La compagnie mkcd continue son exploration de thèmes sociaux par le
prisme de spectacles vivants. Alliant interrogations contemporaines,
exploration de l’intime et du quotidien, et fictions à la frontière du
réalisme, du burlesque et du drame, nous nous attelons pour ce premier
spectacle conçu pour l’extérieur à un sujet qui encore une fois nous
touche de près, et qui conjugue trois questions : les classes moyennes
existent-elles ? échappe-t-on jamais à sa classe sociale ? est-ce que la
précarité est une réalité assez tangible aujourd’hui pour former un
groupe politique ?
Matthias Claeys est lauréat de l’Aide Nationale à la Création
(catégorie littérature dramatique) d’ARTCENA pour le texte de la pièce.
PARKING est une fresque sociale, qui met en scène 17 personnages,
dont certain·es travaillent à l’hypermarché du coin, et qui tous et
toutes doivent réagir face aux pressions sociales. Ce sont des
histoires, petites, particulières, qui s’entremêlent pour finir par en
former une grande, ça parle de solitude, de solidarité, de peur, d’envie
de changement.
« J’avais envie d’explorer, à travers ce spectacle, le sentiment de
précarité, d’abandon peut-être, de ceux qu’on appellerait « les gens ».
Les gens, qui sont souvent les autres que soi, qu’on considère dans leur
masse dont on sait faire partie et dont on voudrait pouvoir se défaire,
quelques fois. Les gens qui représentent la classe sociale dont je suis
issu. Les gens qui votent comme ci, les gens qui se comportent comme
ça, les cibles marketing de certains produits, celles et ceux à qui
s’adressent les journaux télévisés, celles et ceux pour qui parfois les
pouvoirs publics réclament du divertissement et pas de « l’art pour
Parisiens », pour qui on fait des zones d’activités commerciales, à qui
les présidentiables disent qu’ils les ont compris et qu’ils sont le
coeur de la France, les vrais, les purs, les durs, ceux qui peinent, se
lèvent tôt, sont au chômage mais ne doivent pas finir assistés par la
société dont ils ne feraient alors plus partie, à qui ont vend des
vacances, des télévisions, des programmes de fitness, des recettes de
cuisine… Cette classe sociale, qu’on appelle classe moyenne (parfois on
met le terme au pluriel), qui semble condamner celles et ceux qui en
font partie à ne jamais avoir un sentiment d’appartenance (comme on peut
en avoir – a pu en avoir – dans le milieu ouvrier, comme on en a dans
les milieux notables, dans la grande bourgeoisie et/ou le grand
patronat), qui est une zone floue, celle de la majorité silencieuse à
qui on fait dire ce qu’on veut, de personnes qui vivent entre la peur du
déclassement, de la chute, de la précarisation, et l’envie d’accéder
enfin à la classe d’au-dessus, celle qui connait des choses
inaccessibles, qui marche sur ce qui est le plafond (de verre) des
autres. »
Matthias Claeys
(c)Mercedes Cosano
(c)Mercedes Cosan
« Pourquoi, moi qui ai tant éprouvé la honte sociale, la honte du
milieu d’où je venais quand, une fois installé à Paris, j’ai connu des
gens qui venaient de milieux sociaux si différents du mien, à qui
souvent je mentais plus ou moins sur mes origines de classe, ou devant
lesquels je me sentais profondément gêné d’avouer ces origines, pourquoi
donc n’ai-je jamais eu l’idée d’aborder ce problème dans un livre ou un
article ? Formulons-le ainsi : il me fut plus facile d’écrire sur la
honte sexuelle que sur la honte sociale. »
Didier Éribon, Retour à Reims
Avec : Marie-Julie Chalu, Matthias Claeys, Kévin Dez, Manon Gallet, Lucie Leclerc et Françoise Roche.
Spectacle soutenu par Le Grand Parquet-Théâtre Paris Villette, le collectif 360, Mains D’Oeuvres, L’Espace Imaginaire, le collectif À Mots Découverts, ARTCENA, La Lisière et le Super Théâtre Collectif.
INFOS :
La Lisière va accompagner ce projet de création ...
Une "lecture-rencontre" est prévue le mercredi 3 avril .... à 19h30 à La Lisière !
mercredi 16 janvier 2019
Accueil en résidence de création Cie Sous le Sabot d'un Cheval "INVISIBLE"
du 14 au 25 janvier 2019
UNE INTIMITE // Le lieu de représentation sera source d’intimité, propice à générer une relation subtile, douce, parfois inquiétante, pourquoi pas troublante avec les spectateurs.
Le rêve de Mademoiselle M.
> Solo chorégraphique dans caravane .....
Cette recherche chorégraphique est née de l’envie de mêler deux univers qui m’animent et que je développe en parallèle : Celui de la danse contemporaine et celui de l’itinérance artistique.
En qualité d’artiste chorégraphique, je crée des spectacles qui ont comme point commun le jeu, l’esprit ludique comme moteur créatif et le souci de s’adresser à tous les publics, et en particulier, aux personnes éloignées de la danse contemporaine.
En ce qui concerne, l’itinérance artistique, j’ai pu réaliser un rêve, celui de fédérer des équipes artistiques au sein d’un événement « La Caravane des Caravanes ». Le monde de l’itinérance me fascine et il nourrit beaucoup de mes réflexions, notamment sur la question de la Rencontre, en créant de nouveaux espaces et nouvelles modalités de relations avec les habitants.
Est venu le temps d’un premier solo en itinérance.
Maud Miroux, artiste chorégraphique
En qualité d’artiste chorégraphique, je crée des spectacles qui ont comme point commun le jeu, l’esprit ludique comme moteur créatif et le souci de s’adresser à tous les publics, et en particulier, aux personnes éloignées de la danse contemporaine.
En ce qui concerne, l’itinérance artistique, j’ai pu réaliser un rêve, celui de fédérer des équipes artistiques au sein d’un événement « La Caravane des Caravanes ». Le monde de l’itinérance me fascine et il nourrit beaucoup de mes réflexions, notamment sur la question de la Rencontre, en créant de nouveaux espaces et nouvelles modalités de relations avec les habitants.
Est venu le temps d’un premier solo en itinérance.
Maud Miroux, artiste chorégraphique
Mademoiselle M. - Allez viens, je t’emmène découvrir notre nature véritable. Bienvenue dans mon rêve, déleste-toi de ton masque social, ici il n’y a que toi, moi et nous ensemble et précieux.
«Le rêve ne pense ni ne calcule, il se contente de transformer.» Sigmund Freud
UNE INTIMITE // Le lieu de représentation sera source d’intimité, propice à générer une relation subtile, douce, parfois inquiétante, pourquoi pas troublante avec les spectateurs.
ENTRE SOI // Notre nature véritable est dans le rêve, l’invisible en nous devient alors visible. Dans la réalité, nous sommes des êtres masqués, l’image sociale nous sépare de nous-mêmes. Entre soi et soi, il y a les autres. Entre soi et soi, l’espace est réduit.
DES REGARDS // Je & Nous Vous et votre masque + Melle M. face au miroir + Son reflet face à vous Jeux de regards, angles de visions entremêlés, trouble des sens visuels
UNE TENTATIVE DE VARIATION // Comme un secret désir qu’ « 1/IN VISIBILE, le rêve de Mademoiselle M » participe à « cette légère teinture de l'âme, cette infime variation de l'invisible en vous, dans votre choix, dans vos yeux, dans vos façons d'aller et de faire. » tout comme « La Petite Robe » de Christian Bobin.
Accueil en residence de création KMK "RAVIE"
du 14 au 24 janvier 2019
La peur est tapie : au coin de la rue, dans les bars, le métro, les écoles, dans nos inconscients une peur diffuse, sans objet, sinon la peur elle-même. Pour dépasser cette peur, il faut du courage. C’est cette question que fait résonner en nous Ravie, la réinterprétation par Sandrine Roche du conte de la chèvre de Monsieur Seguin, débarrassée de sa morale. « On ne peut pas rester toute sa vie à avoir peur », répète Blanquette à Seguin. Goûter l’herbe de la montagne et affronter le loup, plutôt que de rester dans le confort de son pré, la prison dorée que lui a construit Seguin, c’est le choix de Blanquette, malgré le risque encouru.
Dans les fables, il est bien connu que les animaux sont utilisés pour parler de nous, humains, dénoncer l’ambiguïté et les travers de nos comportements. Blanquette nous apparaît comme la figure allégorique de la jeune fille qui tient tête à un Seguin dont le paternalisme tout d’abord doucereux, caressant et protecteur devient de plus en plus menaçant en sentant la chèvre lui échapper et exprimer haut et fort son désir de montagne, de sauvage, de liberté… son désir tout court. Sandrine Roche réécrit un conte dont les questions, plutôt que la morale interroge profondément nos désirs et nos empêchements. On y voit la candeur de la petite fille, la révolte de l’adolescence et puis l’émancipation de la femme.
Dans les fables, il est bien connu que les animaux sont utilisés pour parler de nous, humains, dénoncer l’ambiguïté et les travers de nos comportements. Blanquette nous apparaît comme la figure allégorique de la jeune fille qui tient tête à un Seguin dont le paternalisme tout d’abord doucereux, caressant et protecteur devient de plus en plus menaçant en sentant la chèvre lui échapper et exprimer haut et fort son désir de montagne, de sauvage, de liberté… son désir tout court. Sandrine Roche réécrit un conte dont les questions, plutôt que la morale interroge profondément nos désirs et nos empêchements. On y voit la candeur de la petite fille, la révolte de l’adolescence et puis l’émancipation de la femme.
http://www.cie-kmk.org/data/ravieAfaire.htm
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