jeudi 5 décembre 2019

Résidence d'écriture FRICHTI CONCEPT " Extension Personnelle" titre provisoire

du 16 au 18 décembre

Ecriture d’une création pour 3 interprètes et objets connectés investissant la toile de l’espace public



Extension personnelle (titre provisoire) est un projet de création qui vient interroger nos rapports aux objets connectés qui rythment nos vies aujourd’hui, et davantage encore demain.
L’idée est d’observer, expérimenter, relater, transformer en proposition artistique ce constat que notre rapport à ces objets vient profondément modifier notre rapport à nous-mêmes et notre rapport à l’autre : perte de l’humain, quête du surhumain, humain augmenté, rapport au présent, à l’immédiateté, rapports de domination, absence en étant physiquement là, ...
extension personnelle (titre provisoire) vient prolonger les questionnements sur le libre-arbitre et les notions de choix personnels que j’ai déjà expérimentés. Après ces questions fondamentales viennent se poser à moi les questions d’identité, de cohérence personnelle. Avec ces problématiques sur l’identité m’apparaissent également les questions autour de la féminité et de la masculinité, avec pour angle d’approche possible, les contradictions internes, les rapports de pouvoirs et de domination, de l’intime au sociétal.
Ces questions d’identité sont pour moi exacerbées, amplifiées par notre rapport au numérique, aux objets connectés et à l’intelligence artificielle.
Outre les questionnements philosophiques et politiques que cela implique, je souhaite aborder ceux autour de l’intime, du biologique, du social.
Je souhaite me diriger plus particulièrement vers les problématiques autour du féminin/masculin et de la féminité/masculinité qui sont en chacun de nous, développer les enjeux autour de la sensualité ou son absence totale quand il s’agit de nous confronter à ces objets-machines.
L’idée principale de ce projet est de mettre en scène dans l’espace public 2 puis 3 personnes (2 femmes, un homme) autour des problématiques de l’identité, du genre et de ses stéréotypes, de l’équation complexe mais personnelle de chacun jusqu’aux rapports de domination.
Ce sont des personnes contemporaines, d’aujourd’hui, avec leurs appareils numériques, comme des extensions personnelles.
Aborder ces notions complexes et relatives à chaque individu à travers le pas de côté, la distanciation.
Jouer avec les stéréotypes corporels autour du masculin et du féminin.
S’approprier et mettre en perspective les langages particuliers du numérique.
Organiser les sons de la ville et les sons des machines connectées pour y découvrir la musique.
Considérer l’espace public comme la toile, le web, et mettre en scène ce que traverse l’être humain sur le registre de l’émotion, de l’humour et de la poésie, sans omettre la violence que ces questions induisent.
Harcèlement, sensualité, renversement des valeurs et des rôles, domination, complicité.
A quels positionnements personnels implique l’ouverture au sensible : charnel ? politique ? Comment l’outil numérique peut nous couper du sensible, de la sensualité ? A quel endroit il en invente une nouvelle version ?
A quel endroit cet isolement charnel induit par le numérique contient une implication politique et sociétale ?
A cette étape de recherche, le projet est foisonnant d’idées et de directions à prendre. Ma façon de travailler consiste toujours à appréhender de multiples directions pour ensuite élaguer et affiner. Je les éprouve, m’y confronte. J’en jette certaines, j’en garde d’autres, certaines m’amènent encore vers d’autres pistes. Je secoue tout ça dans mon corps et mon cerveau et ça émerge. Ça, c’est le spectacle à venir. Aujourd’hui, j’assume pleinement cette complexité du départ. C’est mon processus pour faire émerger de la matière artistique et créer.
C’est également au centre de mes préoccupations artistiques : rendre visible et tangible la complexité de l’humain par l’intermédiaire de propositions artistique dans un espace complexe : l’espace public.

Brendan Le Delliou


www.frichticoncept.net 


 Brendan Le Delliou à La Lisière #selfiedujour !

Résidence d'écriture Benoit Afnaim // La Française de Comptages "...Maudit"

du 2 au 9 décembre 

 A travers le parcours de quatre personnalités hollywoodiennes, le spectacle « ...Maudit » peint une fresque ironique et truculente d’un monde où sacrifice et succès, passion et dissimulation, cachets artistiques et pharmaceutiques, vont de pair.

« ...Maudit » met en scène le tournage en direct d’un documentaire et sa diffusion simultanée, consacré au mythique réalisateur Donald D. Chase qui ne signa son premier et unique film qu’en 1957, lors de son internement au Camarillo Mental Hospital.
De ce film, il ne reste aujourd’hui que trois témoins, trois vieilles stars déchues à moitié amnésiques… Et 12 minutes de bande son !

« ...Maudit » propose aux spectateurs d’assister au tournage en direct d’un documentaire. Construit en deux parties, il présente le mystérieux réalisateur afro-américain communiste Donald D. Chase condamné au rôle d’assistant et tenu éloigné de la gloire tout au long de sa carrière pour raisons raciales.
La première partie présente des témoignages, des images d’archives. La deuxième partie présente trois versions d’un film conçues à partir d’une même bande son ; trois versions telles que se les remémorent les acteurs originaux, témoins privilégiés du tournage.


à La Longère , maison d'hébergement des artistes en résidence

Résidence de rechercheS ... "BARCHIBOUZOUK" !

du 27 au 30 novembre


Emilie Granaud "Aleteia", artiste plasticienne, street-artiste
Valentin Béchade "Teurk", artiste plasticien, street-artiste
et Lorca Renoux, Co-fondateur de la Cie 100 Issues, danseur, chorégraphe et metteur en scène

"Barchibouzouk" c'est l'histoire de 3 artistes qui se sont souvent croisés dans leurs parcours artistiques ... C'est leur désir profond de tenter ensemble, de se retrouver, de se perdre, de chercher ensemble d'autres façons de dire , de voir , de respirer ...
Ces trois artistes ont des choses à se dire, à dire, à défendre, à rêver , à délirer aussi ! ...
On a hâte de vous en dire plus ...

lundi 21 octobre 2019

Résidence de création Lu2

du 4 au 15 novembre

"Nos sourires exigent un corps"


Spectacle pour 1 allée d’hôpital, 4 voix aux téléphones et nos parcours de vie.
Création en cours, saison 2020-2021.


Genre : danse-théâtre Durée : 30 minutes, avec plusieurs représentations par jour.

Dans un hôpital, quatre parcours de vie se croisent, s’attrapent. De 29 à 70 ans, ils se connaissent ou s’ignorent : un jeune homme va devenir père, un médecin débordé de travail s’éloigne de sa famille, une femme d’âge mûr console une femme d’âge vert. Avec simplicité et humanité, des témoignage d’amour ordinaires se donnent à voir. IIs se donnent aussi à entendre, quand parfois les mots restent coincés dans la gorge.

Pensée pour les personnes hospitalisées, cette création de danse-théâtre explore nos liens familiaux, entre chaudes retrouvailles, réconfort fraternel et rendez-vous manqués.


Chacun·e se place dans la perspective d’une travée, celle d’un hall d’accueil, d’un large couloir ou d’une allée à l’extérieur entre deux bâtiments. Dans la profondeur de champ, les partitions chorégraphiques s’insèrent et cohabitent dans le flux des allers et venues de l’hôpital. Les récits de chaque interprète se font et se défont, ils naviguent de l’infra-ordinaire à une éclatante prise d’espace. Ils te prendront peut être la main. Tout au fond de l’allée, nous apercevons un téléphone posé sur une table. A tour de rôle, ils/elles s’y rendent pour appeler un proche. Ces confidences téléphoniques sont sonorisées « au plus proche » du public, renforçant ce contraste de présence et d’absence.


La cie Lu2 est en résidence de création à La Lisière et "in situ" au Centre hospitalier de Bligny en partenariat avec le théâtre de Bligny . 
>>> Une sortie de création à découvrir le mardi 12 novembre à 17h 
BAT Fontenay C - Centre hospitalier de Bligny , rue de Bligny , 91640 Briis-sous-Forges

http://www.compagnie-lu2.fr/spectacles/nos-sourires-exigent-un-corps-creation-2020/












Résidence de création Théâtre du Rugissant

du 22 au 31 octobre



POP-UP RHAPSODIE 
Tour de chant marionnettisé dans un piano pop-up


Pour ce nouveau projet, nous voulons écrire un tour de chant pour quatre voix féminines, trois chanteuses-marionnettistes et une chanteuse musicienne, chansons polyphoniques illustrées en marionnettes dans un "piano pop-up", piano à queue-castelet qui s'ouvre et se referme comme une boîte à musique laissant échapper toutes nos fantaisies marionnettiques.
Chansons, musique et textes
Huit à dix chansons, symphonie vocale inspirée des musiques du monde et de la musique narrative, composées et arrangées par Natacha Muet pour 4 voix, accompagnées au piano, à l'accordéon et aux percussions corporelles, agrémentées de boucles et orchestrations plus modernes et festives.
Chansons à texte, parlant de l'intime, de nos lignes de faille et nos résiliences, symphonie du Phoenix, nous allons explorer plusieurs thèmes en laboratoire de création.
Les textes seront écrits à partir de nos improvisations, aidé par des auteures contemporaines (nous serons aidées entre autres par Camille Trouvé des Anges au Plafond pour l'écriture et Cyrille Atlan du Rugissant).
Nous nous laissons aussi la liberté d'adapter des poèmes existants que nous mettrons en musique (à la manière de l’adaptation des « Djinns » de Victor Hugo) ou bien de nous inspirer de nouvelles pour écrire les chansons (par exemple un tango sur « Vingt-quatre heures de la vie d’une femme » ou autres nouvelles de Zweig…).
Mais nous voulons aussi chanter des histoires sans paroles, à la manière du film "Fantasia", poésie vocale et marionnettique, l'image naissant de la musique, chanson symphonique qui passe par plusieurs « mouvements » qui inspirent l’image.
Scénographie et marionnettes
Pour illustrer cela, nous allons nous inspirer d’une scénographie d’Arnaud Vidal que nous avions esquissée dans le spectacle « Dans l’œil du judas », quand Natalia et Giacomo se déshabillent pour une dernière danse sur le piano, mais en construisant cette fois-ci un faux piano, « piano-théâtre », « pianocktail à histoires » qui s’ouvre et se referme en laissant s’échapper différentes formes marionnettiques.
Nous voulons varier les techniques de marionnettes et laisser une grande place à la recherche et à l’invention :
- maquette d’océan-mer s’échappant du piano 
- dessin en direct réalisé par Steffie Bayer 
- théâtre d’ombres 
- vidéo en direct projetées sur une toile en fond de scène reprenant une saynette qui se joue au cœur du castelet, tel un film d’animation 
- poupée mécanique surgissant du piano
- petit théâtre en machinerie activé par les touches du piano…
Une symphonie de sons, de formes et de couleurs, musicales et poétiques.

avec
-        Marionnettistes – chanteuses : Steffie Bayer, Tamara Incekara, Sarah Mahé
-        Musicienne-chanteuse : Natacha Muet
-        Régisseur son-vidéo : Francis Lopez en alternance avec Arthur Pons




lundi 14 octobre 2019

Résidence de création ATMEN "Interstice-vert"

du 14 au 19 octobre 

Interstice – vert 

Entre danse et conférence, Interstice – vert fait échos aux échanges se créant entre les plantes. Il questionne l’interstice, l’entre deux, cet espace invisible à priori vide et qui pourtant devient un espace riche de communication.
Il s’agit ici d’observer la vibration invisible entre formes vivantes.


> RENDEZ-VOUS à LA LISIERE pour découvrir "Interstice – vert"
> > > Le Samedi 19 octobre à 15h (entrée libre)

Projet en collaboration avec Sylvie Baudino, scientifique spécialisée en biologie végétale




http://sciencedelart.fr/portfolio/vert-interstitium/




Françoise Tartinville, ATMEN
Après ses études en histoire de l'art à l'école du Louvre, Françoise Tartinville s'oriente vers le théâtre corporel. Elle se forme à l'Ecole Lecoq qui révèle son intérêt pour le corps et le mouvement . Elle s'intéresse particulièrement à une approche du mouvement basé sur la perception et la sensation, sur l'aller-retour intérieur / extérieur . 

https://atmen.org/






 

lundi 7 octobre 2019

Accueil en residence de création La Constellation avec "Epopees Intimes"

du 7 au 9 novembre 2018
du 15 au 18 janvier 2019




Depuis plusieurs années Mathieu Desfemmes compile, brode les histoires du « Petit Mathieu », un retour sur une enfance ordinaire extraordinaire. Un enfant en lutte avec la lecture et l’écriture qui deviendra écrivain, une histoire où le choix des mots prend tout son sens et qu’il faut mettre en lumière comme des pépites. Un enfant aimé, chéri par une mère fantasque et changeante, où le rebondissement inattendu s’insère dans le récit d’une vie banale en apparence. Une enfance bercée par les engagements politiques de ses parents d’origine modeste en pleine lutte des classes, vivant au rythme du parti, jusqu’à la rupture.

D’anecdotes en anecdotes Mathieu Desfemmes invite le public dans son intimité, une trajectoire bousculée par les frasques de son entourage familial, nous emporte, dans une langue imagée, avec lui, dans ce condensé de vie et cette enfance singulière où se reflètent aussi les morceaux de nos propres enfances.

Texte de Mathieu Desfemmes
Mise en scène Alexandre Ribeyrolles
Avec Hélène Savina et Mathieu Desfemmes

Durée : 75 min

Photos : La constellation en répétitions à La Lisière 

La forme
Epopées Intimes est une « pièce sonore » qui se joue en extérieur et en proximité avec le public. Une partition pour deux comédiens où le public est convié à écouter confortablement une histoire dans une intimité préservée... La mise en scène est volontairement sobre afin de véhiculer un climat propice à l’écoute. Chacun, porté par la voix des interprètes, peut ainsi ressentir et projeter ses propres nuances à cette fresque dont l’articulation de l’écriture stimule notre mémoire et notre imaginaire.
Cette création est aussi le désir de retrouver une forme d’itinérance : un dispositif simple pour imaginer une tournée dans une diversité d’espaces et de rencontres du public. Recréer un effet de cocon pour ces histoires autour de la cellule familiale où l’importance de grandir devient fondamental.



Représentation le dimanche 6 octobre à La Lisière .... 







mardi 1 octobre 2019

"Au-delà de La Lisière..." à Arpajon !

Premier rendez-vous d'un projet d'accompagnement artistique avec la ville d'Arpajon 
 >>>>  le samedi 5 Octobre à 20H30 au Parc Chevrier à Arpajon 

avec la compagnie P.I.P.O.T.O.T.A.L / "S, Les Songes Suspendus"

"S, les songes suspendus", par la Cie P.I.P.O.T.O.T.A.L, est un spectacle nocturne de cirque-feu et artifices organisé par la ville d’Arpajon en partenariat avec La Lisière, samedi 5 octobre, à 20h30, au parc Chevrier. Voici une machine comme un astre endormi, un homme perdu dans ses pensées, l'esprit vagabond entre réalité et imaginaire. Trois muses sorties de son esprit viennent le taquiner… Notre vagabond parviendra-t-il à atteindre ses rêves ? Chaque obstacle, chaque rencontre l'embarque dans une suite de situations cocasses et vertigineuses… Librement inspiré par l'ouvrage "Les terres du ciel", de Camille Flammarion, ce spectacle joué en extérieur est un tableau en mouvement où la machine et les hommes se trouvent plongés dans un recommencement infini, sous le feu de l'énergie solaire.

Plus de 1000 personnes à ce premier rendez-vous ! 












Le Républicain Essonne, 10 octobre 2019





>>>>> Un projet écrit par La Lisière avec et pour la Ville d'ARPAJON 

Le Coeur de ville, Les Belles vues, l’espace Concorde… La ville d’Arpajon se réinvente, s’aménage, se transforme. Et va donc pendant deux ans vivre au rythme des travaux. Avec les infrastructures, l’urbanisme, les modalités de déplacements dans la ville, ce sont aussi les habitudes qui changent. D’abord pour vivre avec les chantiers, puis pour apprivoiser les nouveautés structurelles de la ville. Et tout l’enjeu est là : pendant la durée des travaux,
comment continuer à faire vivre la ville ? Comment éviter de la mettre sur pause, et plutôt inviter à l’explorer, l’expérimenter ? Il est question d’amener les habitants à la traverser, à y circuler mais aussi à s’y arrêter. D’apprendre à la partager, à la regarder, à l’écouter… De rendre Arpajon visible aussi de l’extérieur sur le territoire. Il s’agit de faire de cette période toujours contraignante un avantage pour ré-inventer une circulation, un regard différent sur et dans la ville. De faire de cette période la possibilité de changer, pour le spectateur captif, de place, en le rendant acteur, moteur, déambulant, cherchant le rendez vous précieux ; de réveiller son corps de citoyen de la ville.
Afin de permettre aux Arpajonnais de mieux appréhender la ville en chantiers, et d’apprendre à la voir autrement, nous proposons plusieurs axes d’interventions artistiques, entre ville et nature : des moments spectaculaires, des moments intimes, des rumeurs, des actions participatives, des oeuvres visuelles… autant de moyens de réveiller Arpajon, révéler son patrimoine, investir la ville, s’y rencontrer… Et la raconter différemment, de façon poétique et sensible. Il s’agit d’offrir des temps forts au gré des chantiers, des rendez-vous partout dans la commune, et des présences artistiques itinérantes et plus subtiles,
pour amener les Arpajonnais à traverser la ville et s’approprier les actes artistiques qui jalonnent les travaux. Nous voulons créer des respirations, et raviver les liens entre les quartiers. C’est une invitation au voyage !

lundi 30 septembre 2019

"Au-delà de la Lisière" ... à Fleury Mérogis !

du 30 septembre au 4 octobre 

Projet d'une réalisation de fresque au sol avec ALETEIA assistée de Teurk
avec et pour l'école Robert Desnos de Fleury-Mérogis

"COLORE TA VILLE"

Projet « HUMANITAS »

Réalisation sur le sol de la cour de l’école élémentaire d’un graff en forme de constellation .


A VOS AGENDAS : le 4 octobre à 18h30  >  vernissage festif ! 













crédits photos La Lisiere et Aleteia, ville de Fleury Mérogis