mardi 12 décembre 2017

Accueil en résidence Cie TransMemoriA "Les Frappeurs de Mots"

du 12 au 14 décembre 2018

Performance musicale et littéraire ! 


"Le mensonge, le dévoiement des mots, les abus de langage et les célèbres fake news, s’inscrivent durablement dans notre quotidien informatif.

Dès la fin des années 70, Bernard NOEL, désignait déjà ce type d’inflation verbale comme une « Sensure » Notion créée pour indiquer la privation de sens sans nous priver de la parole et de son expression : (…) la forme la plus subtile du lavage de cerveau, car elle s’opère à l’insu de sa victime…
Pour renouer avec le sens réel de la parole et des pensées humanistes, les Frappeurs de Mots s’emparent des écrits de différents auteurs pour les assembler en un seul et même texte. Appuyé par une puissante dramaturgie sonore, les mots sont alors l’analogie de la frappe rythmique telle que le pratique les Frappeurs de Mots."


"des frappes rythmiques puissantes ont invité des auteurs d’hier et d’aujourd’hui à assembler leurs mots, leurs pensées en un seul et même texte réunis, René Char, Eduardo Galéano, Eugène Durif, Rudyard Kipling, Francis Ricard... "



TransMemoriA* est un collectif d’artistes, ingénieurs et performers qui officie essentiellement dans la rue, mais aussi en salle et parfois même en entreprise puisque notre première source d’inspiration est la mémoire industrielle visuelle et sonore d’hier et d’aujourd’hui.

Au fil des années le thème artistique a évolué vers la mémoire vivante ; « celle qui incite à continuer l’histoire plutôt que de la contempler ».

Ce qui veut dire que cette mémoire doit servir à toute démocratie, digne du nom, à ne pas répéter les erreurs d’hier tout en refusant de se laisser paralyser par la nostalgie du passé, et être ainsi tournée vers l’avenir.

TransMemoriA s’inscrit dans la poursuite de l’Art industriel des Tambours du Bronx, puis de  la poésie industrielle de Metalovoice et poursuit son utopie de frapper les mots d’auteur dans la rue pour s’opposer aux maux de la rue.

*Cie dirigée par Eric Goubet 


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