du 28 septembre au 5 octobre
DZIN - spectacle en déambulation - création 2022
Il était une fois dans un pays lointain, un lieu fait de tôles, de fumées et de produits toxiques. Ce lieu s’appelait l’usine et servait d’espace de fabrication au Jean. “Le vêtement le plus porté dans le monde” selon Mathieu Vidal. Et si ce vêtement prenait le pouvoir, envahissait le monde, comme des Aliens dans des films de SF ? Et si ces vêtements n’avaient pas de cerveaux et que c’était les humains qui mettaient leurs cerveaux et leurs corps à leur service? Et si c’était déjà le cas ?
Vous allez suivre l’histoire du Jean, de sa fabrication jusqu’à votre armoire. Et à travers lui, l’histoire des hommes et des femmes qui ont la lourde charge d’en faire un produit fini. Tout commence dans des hangars de fabrication de tissu, l’Homme qui le tisse, pour en faire un large tissu. Puis des ateliers où le tissu sera transformé en vêtement-jean. Pour finir, il y sera teint avec des produits toxiques pour l’homme et son environnement. Par la suite, il sera envoyé par cartons pour arriver dans nos magasins, où il sera vendu. Nous utilisons le parcours du vêtement comme parabole de la migration humaine.
L'USINE A TROMPETTES ...
A l’origine, une simple rencontre, celle des arts de la rue, du clown et de la création plastique. Une envie de mélanger des savoirs pour faire de nouvelles expériences. Un besoin viscéral de dire des choses et de les montrer. Mais aussi simplement de créer, de jouer, avec la volonté de déjouer les codes en travaillant l’écriture et l’image sur le même plan, en le transposant dans le domaine des arts de la rue.
Jouer dans la rue, c’est entrer dans le public et non amener le public. C’est accepter l’imprévu, chercher l’autre. C’est un espace privilégié, le public déambule, s’arrête ou passe, il se forme dans l’instant. Un espace qui, d’un coup, se remplit et re-devient un lieu à tous.
Nous voulons les plus belles rencontres avec le plus grand nombre. Non pas demain, trop facile, trop simple, trop confortable mais ici et maintenant, tout de suite.
La rue est un univers de vie, de passage et d’ancrage. Ce n’est pas un sens unique. Depuis des millénaires, ce fut un lieu d’échange physique, verbale et sociale. On y exprime ses colères, on y manifeste, mais on peut aussi exprimer ses tristesses, avec des cortèges funéraires, on y exprime sa joie, la nuit de la Saint Sylvestre. C’est l’espace du réel et nous voulons y confronter nos rêves. C’est un lieu dédié à la libre imagination et à l’insolence. Nous voulons contribuer à en faire un lieu ouvert à tous, pluridisciplinaire et impertinent.
Et c’est ainsi que l’Usine à Trompettes fût créée en Mars 2020, juste avant le confinement.
Avec Mathilde Dien , Bénédicte Monnaux, Giovanni Ortega, Stéphane Najma, Yannick Lefebvre ....
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